Le mouvement révolutionnaire français n’a pas été capable d’analyser la dynamique du capitalisme mondialisé et du processus européen concomitant, ni de la révolution des forces productives qui les sous-tends. Le travail théorique nécessaire, l’effort intellectuel ; la mobilisation de moyens pour ce faire, n’ont pas été fait. Plus ou moins conscients du problème, devant l’érosion des positions électorales, déstabilisés par la défaite de l’URSS et des pays socialistes d’Europe dans la guerre froide, des dirigeants, inspirés par des intellectuels sous pression de l’idéologie dominante, se sont mis à « déconstruire » à tours de bras. Poussés par le mécontentement populaire toujours présent et actif au sein du mouvement syndical, ces dirigeants ont conçu une stratégie supposée « salvatrice » de leurs insuffisances.
Il s’agit, de se pénétrer de l’esprit saint des mouvements sociaux, celui en premier lieu du mouvement altermondialiste, capable de leur revendre une idéologie de remplacement de son absence de compréhension de la mondialisation, sans pour autant leur permettre de prendre en compte les évolutions du mode de production capitaliste qu’infère la Cyber-révolution. S’il se laissait prendre à cette logique, le PCF risquerait alors de devenir le parti coordonne-tout de l’ensemble attrape-tout des mouvements sociaux, sollicités pour qu’ils lui fournissent une argumentation, essentiellement sociétale et déconnectée de la lutte de classes, et qu’ils se rangent sous sa bannière.
Cette stratégie est évidemment vouée à l’échec, car elle manque de cohérence, de consistance et de perspectives.
En bref, depuis plusieurs décennies, nous avons été globalement dominés parla mondialisation capitaliste, tant au plan théorique que pratique. Les travaux idéologiques « à gauche » sur ce point ont commencé autour des années 2000 et sont lourdement obérés par une vision qui n’est plus centrée sur le monde du travail, ni sur les modifications induites au fonctionnement et organisation du capitalisme par le développement impétueux des forces productives. Nous sommes encore aujourd’hui sous le coup de cette domination, que la stratégie de mouvementologie sociale, fort heureusement en recul, ne permettra pas de surmonter.
S’imposent alors deux réactions immédiates :
- Réaffirmation du PCF comme parti révolutionnaire indépendant des autres organisations démocratiques, c’est la condition sine qua non pour opérer des rassemblements futurs porteurs de transformations de caractère révolutionnaire ;
- Réaffirmation du rôle primordial de la nation, comme cadre de la lutte des classes. Même si la Nation se révèle trop étroite pour contenir ces évolutions, le territoire national demeure le lieu d’ancrage des luttes, rendues possibles par une histoire et une culture communes [1]. L’existence d’un salariat, doté d’une forte conscience nationale de classe, devient le fer de lance et le garant d’un internationalisme fort à reconstruire.
Dans un premier temps, tout en menant les analyses, débats et réflexions théoriques indispensables, il convient de poser le problème de la stratégie en termes offensifs. Pour cela, un angle d’attaque qui prend l’idéologie du capital à contre-pied est de poser dès aujourd’hui la question du communisme, celle de « La liberté », et de se poser question sur le rôle de la nation, encore convient-il de donner du sens aux concepts.
Des pistes pour une stratégie
Le Parti Communiste Français peut de nouveau, comme il l’a déjà fait aux heures tragiques de l’Histoire de France, jouer un rôle historique. Pour ce faire, il ne peut se contenter d’animer un débat certes nécessaire, mais qui, tel quel, est condamné à rester dans les marais de l’idéologie dominante. Dépasser le capitalisme ne signifie pas donner plus de ceci ou plus de cela aux travailleurs ou plus généralement aux « gens » ( ?). L’exigence de l’heure est de donner au peuple de France, au peuple travailleur, à sa jeunesse, au prolétariat [2], une perspective historique de dépassement-rupture avec le capitalisme qui s’articule avec des revendications politiques immédiates. Les conditions matérielles objectives pour cette épopée existent.
Dégager une telle perspective donnerait un signal fort non seulement au peuple français, mais une nouvelle fois dans l’histoire, le peuple de France lancerait un message au monde.
Pour le communisme
Les questions sociétales, de société, la question de l’emploi, du logement, les problèmes écologiques ne peuvent être durablement réglées dans le cadre du libéralisme, c’est-à-dire du capitalisme dont il n’est qu’une forme d’existence [3]. Se contenter de réformes indispensables immédiates sans poser les questions fondamentales conduirait le mouvement populaire à l’échec et le Parti Communiste à une dérive sociale-démocrate d’aménagement du système.
Le PCF l’a noté lors de ses derniers congrès, le dépassement du capitalisme, de possible qu’il était au 20ème siècle est devenu aujourd’hui nécessaire. La question du communisme doit donc être posée dès maintenant et de façon offensive. Elle doit être posée comme un processus de dépassement, c’est-à-dire de négation, au sens dialectique du terme, du mode de fonctionnement du capitalisme. Le dépassement du capitalisme doit consister en une démarche irréversible, sur le fond, ce qui signifie que ce dépassement doit créer une société qui rende impossible le retour au capitalisme [4], contrairement à ce qui s’est fait avec la contre-révolution à l’Est de l’Europe.
Ce qui caractérise les sociétés humaines c’est la façon dont les marchandises y sont produites et échangées. C’est du travail des hommes qu’il faut partir pour comprendre les logiques internes des sociétés. C’est le travail qui a distingué l’homme du singe.
F. Engels puis K. Marx nous donnent deux « définitions » du communisme « Le communisme c’est lorsque les usines tourneront toutes seules » [5] et « Le communisme c’est lorsque le travail sera devenu le premier besoin social de l’homme » [6] C’est dans la tension entre ces deux formulations qu’il nous faut chercher une voie.
Ce qui caractérise le capitalisme c’est l’aliénation du travailleur obligé de vendre sa force de travail pour obtenir les moyens de sa subsistance et celle de sa famille, c’est-à-dire –le prolétaire-. C’est là qu’il faut « porter le fer ». Désaliéner le travail ! Or, aujourd’hui, la Cyber-révolution scientifique et technique montre le chemin à suivre et fournit des moyens pour désaliéner le travail. Tout ce qui est travail contraint doit historiquement disparaître pour laisser la place au travail social, choisi et libre. Qu’est-ce à dire ? Tous les objets de consommation courante, ou presque, peuvent, sur un terme historique être produits quasi-automatiquement, le niveau de développement des forces productives le permet.
Par exemple un programme de baisse du temps de travail contraint d’une heure hebdomadaire par an sur dix ans à production égale et consommation d’énergie non-renouvelable en baisse irait dans ce sens et serait mobilisateur, tant pour les travailleurs que pour la modernisation de l’outil de production et l’écosystème. Une telle situation marquerait une rupture nette avec la logique du capital. Une telle baisse du temps de travail contraint ouvrirait la porte à une relance du travail social et à la démocratie citoyenne, à la liberté. Ce serait l’enclenchement d’un processus révolutionnaire de dépassement du capitalisme par négation de son fonctionnement.
En effet, produire automatiquement les produits de consommation courante, c’est leur ôter quasiment toute valeur d’échange puisque seul le travail vivant (hors la nature qui produit de la valeur d’usage) produit de la valeur. Dès lors la loi marchande ne s’applique plus à ces produits, ou très peu. Et on touche là à ce qui fonde le cycle de production/reproduction du capital.
De plus, un tel programme de baisse drastique du temps de travail pose, en lui-même, le problème de la propriété des moyens de production et d’échange. D’abord à cause de ce qui est dit ci-dessus par rapport à la loi marchande, ensuite parce que à terme l’essentiel du travail (désaliéné et donc social) ne serait plus du tout fourni dans la sphère marchande, dans un rapport de marché de la force de travail.
Pour la Liberté
Le concept de liberté est une construction humaine. La liberté n’existe pas ex nihilo son contenu dépend du temps et du lieu, des rapports des hommes à la nature, c’est-à-dire du niveau de leurs forces productives matérielles, des rapports des hommes entre eux, des rapports de production. Le terme "liberté" sous la plume de Saint-Thomas d’Aquin, de Descartes de Robespierre, ou de la présidente du Medef, n’a pas la même signification, pas plus que le concept de droits de l’homme, lesquels en système capitaliste consistent pour l’essentiel en le droit d’exploiter son prochain. C’est le droit dit « de la libre entreprise » autrement dit la concurrence libre et non faussée [7] ; ce qu’a rejeté le peuple français le 29 mai 2005. Il appartient au Parti Communiste de tracer les grandes lignes de ce que pourrait être une liberté renouvelée, intégrant tout ce que les luttes de classe et de libération ont apporté à ce concept et rejetant toutes les perversions qu’en on fait les idéologies jusqu’ici dominantes. Il s’agit d’une bataille idéologique de très haut niveau qui ne peut se mener que dans un débat et une construction continus au sein du peuple français lui-même, en liaison avec d’autres. La libération du temps de travail proposée ci-dessus donnant le temps de cet acte de construction citoyenne.
On ne peut parler de liberté sans parler des conditions de vie des individus. Il n’y a pas de réelle liberté sans logement, sans place dans la société, sans droit de parole et d’action, sans culture. Aborder le problème de la Liberté c’est nécessairement aborder celui du savoir, de la culture. Être libre c’est choisir, pour choisir il faut connaître. Il s’agit là d’un enjeu fondamental de la citoyenneté. Une conception renouvelée du système scolaire et de l’Université doit s’inspirer de cette conception citoyenne. Avant même de former des producteurs, le rôle de l’école est de former des citoyens, au sens plein du terme. On est loin là de « l’employabilité » chère à Darcos.
La liberté à créer est celle qui articule, individu, citoyen et société. Une société n’est pas une juxtaposition d’individus ni d’individualités (encore moins de clients ou de consommateurs) comme tend à le générer le capitalisme. En fait le capitalisme tend à nier la société humaine comprise comme ensemble des liens individuels et sociaux, le seul lien restant in fine étant un lien marchand. Le capitalisme a développé les moyens d’action des hommes sur la nature -les forces productives matérielles de l’humanité-à un point tel qu’un petit groupe d’hommes, voire des individus les détenant peuvent mettre en péril la vie de millions d’autres,
la vie de la planète tout entière. À ce stade du développement, les moyens d’action des hommes sur la nature –leurs forces productives matérielles-ne peuvent plus être propriété privée de quelques-uns, elles doivent passer sous contrôle de la collectivité, les formes en restant à inventer. Le citoyen doit être l’élément de base de la société, il est l’individu producteur de rapports sociaux non aliénés, avec ses pairs pris individuellement, et avec l’ensemble du corps social, comme producteur d’institutionnalité.
Dans un premier temps, une nécessité absolue est de réformer les institutions pour donner aux citoyens le pouvoir législatif et exécutif que le régime présidentiel actuel leur a ôté. Redonner ce pouvoir signifie bien évidemment aussi le pouvoir économique, c’est-à-dire donner au peuple les moyens de son indépendance économique en lui donnant ou redonnant la propriété des moyens de production – les forces productives-stratégiques, nécessaires à l’exercice du pouvoir.
Pour la France
Décriée par certains, considérée comme dépassée, négligée par d’autres, la nation française reste le lieu par excellence de l’articulation du local à l’universel, elle est encore pour longtemps la matrice de notre démocratie, de notre culture, l’espace privilégié des luttes. La nation française a une longue histoire, mais surtout une histoire très riche. Une histoire riche des luttes du peuple pour l’émancipation du travail. C’est en 1358, lors de la grande Jacquerie, réprimée dans un fleuve de sang, que pour la première fois le monde du travail, la paysannerie, et la classe montante de l’époque, la bourgeoisie, remettent en cause le pouvoir royal, chacune de leur côté. Les Jacques, les paysans réclament leur dû, le fruit de leur travail. Les bourgeois, avec Etienne Marcel contestent le pouvoir royal. C’est à travers une longue gestation de plus de 400 ans, marquée d’avancées et de reculs, de luttes populaires, de conceptualisation philosophique, de développement économique que se forge l’identité de la nation française et du peuple de France, sa tradition révolutionnaire. Cette tradition essaimera en Europe au 17ème siècle (la guerre des Hussites). C’est l’ambiguïté de la Révolution Française qui donnera son originalité au peuple français. La bourgeoisie en tant que classe, incapable de faire la révolution seule comme en Angleterre, à travers un compromis avec l’aristocratie et le pouvoir royal, jettera les masses populaires dans la tourmente, leur faisant effectuer la rupture révolutionnaire, donnant en même temps, à son corps défendant, légitimité aux revendications populaires. C’est dans cette matrice, dans la fureur, le sang et le feu que se forge la tradition révolutionnaire française. Par la suite, pour établir son pouvoir de façon stable, la bourgeoisie a écrasé la tentative révolutionnaire prématurée de la Commune, espérant casser pour longtemps toute perspective de « république sociale ».
Nous sommes les héritiers des Jacques, des sans culottes, des communards qui montaient « à l’assaut du ciel », de Guy Moquet et de Fabien, de Isaac Manouchian, de Maurice Audin et de Yveton.
La France est une grande nation, par son histoire et par sa culture, sa voix pèse lourd sur la scène internationale. Le non de la France à la guerre en Irak a résonné à travers la planète, le non du peuple français au projet de constitution européenne n’a pas encore fini d’interpeller les peuples, et pas seulement en Europe. La France n’est pas soluble dans l’Europe.
En même temps, l’espace économique et géopolitique France ne peut être auto-suffisant. Il n’est pas question de se retrancher derrière les murs d’une forteresse. La France, le peuple de France ont beaucoup à recevoir et à donner au monde, aux autres peuples. Notre rôle de communistes est précisément de montrer comment doit s’organiser la place de la France dans le monde, ce qui ressortit à des accords avec des pays d’Europe, avec une organisation des rapports de pays européens, ce qui ressortit à des accords internationaux, en tant que nation. En tant que peuple, quelles doivent être les solidarités à développer, avec les peuples et avec les classes opprimées, les mouvements de libération ? Le peuple de France est le fruit d’un mélange de populations, par invasions autrefois, par immigration aujourd’hui. Notre langue en témoigne qui est celle dans le monde qui a emprunté le plus aux autres langues, c’est aussi notre richesse qui n’est pas multiculturalité mais qui est fusion, amalgame, synthétisation d’apports de différentes cultures pour n’en former plus qu’une en constant renouvellement tout en étant adossée à un fond de sédiments culturels historiques.
Mais qu’est-ce donc que la Nation ?
Essayons de comprendre ce qu’est la nation.
Les nations occidentales se sont constituées comme forme sociale permettant un type de fonctionnement de la structure capitaliste et de la gestion de ses contradictions. Cette construction ne s’est pas faite à partir de rien, mais à partir d’un état existant, un territoire, et un peuple, lui même héritier de son histoire. La nation vue ainsi, combine sur un territoire et dans un cadre technique donnés – niveau de développement des forces productives -une activité de production et de consommation exercée par une population divisée en classes du fait des rapports de production et de propriété. La nation, par son caractère de classe, par l’histoire dont elle hérite et est porteuse est donc par définition porteuse de contradictions et de conflits. Elle est homogénéisée par les institutions représentées par l’Etat qui est une forme historique concentrée des rapports sociaux et une matérialisation de l’unité sociale. L’Etat est la forme d’organisation qui permet l’homogénéisation de la nation, que ce soit par le droit, la force brutale ou l’idéologie, ou un combiné des trois. Bien que le capitalisme soit commercialement mondialisé depuis plusieurs siècles, la nation peut-être interprétée comme une étape dans l’histoire de l’enracinement territorial de la production, de la consommation et des techniques.
Les fonctions de production et de consommation ont été mises en oeuvre de façon différenciée dans l’espace mondial par des bourgeoisies autonomisées au sein de nations. Ces bourgeoisies ont eu besoin, pour se consolider, se développer de manière interne et mener entre elles, sur le fondement de nations, la concurrence des capitaux.
Bien que la nation puisse apparaître en première analyse, en occident, comme une forme sociale capitaliste, les classes exploitées, sans toutefois remettre en cause la domination du capital, ont pu par leurs luttes investir les infrastructures de production et de financement de la nation (services publics, nationalisations) tout en améliorant sensiblement leurs positions dans la consommation individuelle et collective. Sur la base même de la citoyenneté mise en place par la bourgeoisie, les classes populaires et les classes moyennes ont conquis une place dans la nation, contribuant ainsi à la réorientation du format capitaliste initial du phénomène national. De larges fractions de la population se sont appropriées le fait national, qu’elles ont contribué à démocratiser et à défendre (par exemple, l’adoption du programme du CNR à la libération).
En quelque sorte, la nation a joué au plan politique et économique le même rôle que la raison au plan de la connaissance. Toutes deux « inventées » par la bourgeoisie, elles ont été transformées par les luttes en armes de sa critique. C’est ce qui fait que la nation est une forme sociale moderne et progressiste, potentiellement appropriable par les classes exploitées. Elle peut devenir le terrain privilégié de création sociale et devenir ainsi un bien collectif.
Au sein de la nation, la population devient la population-nation, les entreprises fonctionnent comme entreprises-nation, et l’État s’entend comme État-nation. Cette formulation permet de comprendre que tel ou tel élément d’une formation sociale puisse continuer d’y exister avec la même apparence que précédemment, sans le même contenu cependant. Il est clair, par exemple, que la forme actuelle de l’État tend à ne plus être celle de l’État-nation mais celle de l’État-Concurrentiel
Et puisqu’il s’agit pour certains ici et ailleurs de ré-écrire une constitution européenne, rappelons que, dans la période historique que nous vivons, l’Europe n’a pas vocation à devenir nation et n’a donc pas besoin de constitution et que, concernant les traités européens… ou autres, il est un fait, sans qu’il soit besoin pour cela de constitution européenne, que les traités entre états, régulièrement ratifiés et approuvés ont, sous certaines réserves toutefois, une autorité supérieure à celle des lois.
Ainsi, dans l’espace européen et mondial, si des transferts de compétences sont possibles et probablement souhaitables, ils ne sauraient en aucun cas entraîner des transferts de souveraineté. La vocation des institutions françaises est de concourir à la formation d’une citoyenneté basée sur des valeurs forgées au cours de l’Histoire ; le service public, le droit du sol, la laïcité, etc.
La « citoyenneté européenne » décrétée par décrets européens est un OPNI, (objet politique non identifié) et le restera encore longtemps. La nation française est et demeure le niveau le plus pertinent d’articulation du particulier et de l’universel.
Texte rédigé en 2005
[1] Marx déjà en son temps, bien qu’espérant en une « République universelle des prolétaires » était bien conscient de la nécessité de mener les batailles au niveau national. Lire Les luttes de classes en France
[2] Qui représente aujourd’hui 90% du salariat.
[3] Les autres formes jusqu’ici connues en étant Le modèle Rhénan basé sur le paternalisme et la charité sociale, le Keynésisme du nom de John Meynard Keynes, l’économiste de la reine d’Angleterre, qui, prônait l’intervention massive de l’état, et le fascisme , forme transitoire, qui est lié à une situation de crise dans laquelle les autres modèles ont échoué et où domine le capital financier (relire le discours de défense de G. Dimitrov au procès du Reichtag).
[4] C’est bien ce qui s’est produit avec la révolution bourgeoise, même si des formes monarchiques peuvent subsister ou réapparaître, ce qui fonde la société la façon dont les marchandises sont produites et échangées ne permettrait pas un retour à l’ancien régime, au-delà répétons le, des formes du pouvoir.
[5] Engels Le Capital livre III.
[6] Karl Marx L’idéologie allemande.
[7] Ou encore le renard libre dans le poulailler libre