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Egalité, fraternité, l’Humanité
Préface de Patrick Le Hyaric au livre "La Fête de l’Humanité, 80 ans de solidarité"

Voilà quatre-vingts ans qu’a été créée la Fête de l’Humanité, le 7 septembre 1930, par Marcel Cachin qui fut, de 1918 à 1958, directeur du journal. Cette création s’inscrit dans une longue tradition française de fêtes populaires. On notera qu’elle s’est faite dans le prolongement de la réunion nationale des responsables des Comités de diffusion de l’Humanité, qui avait lieu la veille à Bezons.

Ces deux initiatives concomitantes sont une riposte au pouvoir de l’époque qui accusait les communistes d’être une menace contre la sûreté de l’État. Les perquisitions et les arrestations de responsables et de militants se multipliaient.
Marcel Cachin créa donc un mode original de diffusion d’un journal tout en lançant un événement populaire, lui aussi militant, permettant de procurer des moyens financiers au journal. En même temps, dès sa première édition, la Fête est une manifestation de « solidarité prolétarienne » puisqu’on y organise des collectes pour des ouvriers du Nord en grève.

La Fête existe donc depuis le mois de septembre 1930 ! Elle n’a été interrompue que par les années noires de la Seconde Guerre mondiale.

Avec ce livre, nous voulons vous offrir la possibilité de voyager dans le temps, de retrouver les souvenirs, le patrimoine culturel, politique et social français, en retraçant les grands temps forts de cette manifestation populaire où s’entremêlent rencontres, joies et luttes, histoires individuelles, bien souvent mêlées à l’Histoire en marche, découverte de ce que les arts et la culture produisent de mieux, et espoir en une société meilleure.

Au fil du temps, la Fête de l’Humanité s’est beaucoup métamorphosée. Elle s’est largement ouverte à la diversité des arts, de la culture, de l’expression populaire, au débat contradictoire, à la présence d’une multitude d’organisations politiques, syndicales et d’associations, à l’opposé, souvent, de l’orientation dominante dans les grands médias.
Elle est devenue depuis quelques décennies, l’espace d’une semaine, une ville éphémère s’offrant en spectacle, pour elle-même et pour l’extérieur.

La Fête de l’Humanité a compté dans la vie de la grande majorité des hommes et des femmes qui y sont venus. Que l’on ait cinq, vingt, cinquante ans ou plus, que l’on vienne en groupe d’amis, en couple ou en famille, que l’on soit militant ou non, novice ou habitué, la Fête recèle un faisceau de surprises, d’émotions, et répond à la diversité des centres d’intérêt que son public hétéroclite vient y chercher. Passionnés de débats ou de concerts, de gastronomie ou de rencontres, de théâtre, d’expositions, de cinéma, de cirque, de sport, de livres ou d’attractions foraines, de discussions enfiévrées dans des stands qui valorisent tout à la fois l’histoire, la culture, le tourisme, la vie de toutes les régions de France et du monde, on n’oublie pas la Fête de l’Humanité.

Mélange de liesse populaire, de militantisme, de culture, d’échanges, il y règne toujours un parfum très particulier, hors de tout cadre pré-établi. Elle constitue une expérience « grandeur nature » d’aventure collective, libératoire - hors des gangues de la société de marchandisation capitaliste qui pousse à l’individualisme, à la division… - qui n’existe nulle part ailleurs.
« Le goût de vivre enfin sans mesure sans frontière », comme le chantait merveilleusement Jean Ferrat.

Quels que soient les caprices de la météo, ou les aléas de la vie politique, ou encore l’attrait de sa programmation, la Fête réitère chaque année l’exploit – et ce depuis huit décennies – d’être le plus grand rassemblement populaire et culturel annuel de France.

C’est la fête de « l’après-été » qui, après les grandes vacances, inaugure année après année un temps, celui de la rentrée scolaire, de la reprise du travail et de la rentrée sociale. Partie intégrante du patrimoine national des fêtes et de l’expression populaire et culturelle, elle est objet de curiosité de la part de tous celles et ceux qui l’étudient comme des nombreux invités qui viennent participer à des débats, y tenir un stand ou la centaine de délégations venues des quatre coins de la planète. La Fête est aussi celle de la solidarité internationaliste et son Village du monde constitue un voyage au travers des langues, des parfums et des luttes tout autour du globe. Son succès plonge ses racines dans le mouvement populaire, dans le besoin d’émancipation, dans la recherche obstinée des moyens d’en finir avec ce qui oppresse, exploite, domine, aliène et freine la marche des hommes vers l’humanité.

Entrer dans la Fête de l’Humanité, c’est entrer dans un espace éclatant, populaire, de liberté, de fraternité. C’est naturellement entrer dans un lieu où, soudain, naît l’envie de faire société ensemble, de faire monde commun. C’est un lieu où toutes et tous sont égaux. Un lieu d’humanité. Un lieu d’espérance. La grande et belle espérance formulée par Jean Jaurès dans l’éditorial fondateur du journal l’Humanité : « la réalisation de l’humanité (…) Une humanité qui n’existe point ou qui existe à peine. » Cette formidable ambition a forgé des collectifs d’hommes et de femmes qui se sont mis en mouvement au fil de l’Histoire. Jamais, ils n’ont eu partie facile. Mais tous sont convaincus que les changements nécessaires, que les résultats obtenus tiennent avant toute chose à leur engagement, à leur intervention. Là prend sa source une culture commune d’émancipation, le besoin d’apprendre et de comprendre, érigé en valeur et en levier de l’action, le besoin de se retrouver, d’échanger, de s’unir, de se rassembler pour ne pas subir la loi du plus fort, l’implacable loi de l’argent-roi.

La Fête est en quelque sorte un phénomène unique. Elle est un événement social, culturel, politique « total ».

Sa réussite tient beaucoup à sa préparation, dès la fin du printemps, par une force militante communiste, de plus en plus élargie à des réseaux associatifs, culturels, citoyens. Ce sont ces hommes, ces femmes et ces jeunes qui, pour l’Humanité et avec elle, sont l’âme véritable de la Fête. Grâce à eux, ensemble, les participants prennent conscience dans les allées de la Fête que, collectivement, ils sont une force et qu’ils ont les moyens de peser sur le cours des choses. À travers ce livre, nous leur rendons hommage et les remercions chaleureusement de l’énergie qu’ils dépensent chaque année pour la préparation et la tenue de la Fête de l’Humanité. Sans elles, sans eux, elle n’existerait pas. Sa réussite tient aussi aux efforts quotidiens de l’Humanité, de l’Humanité Dimanche, qui la portent tout l’été pour en faire « l’événement », jusqu’à ce qu’elle s’impose peu à peu à la totalité des médias. D’ailleurs désormais, des partenariats se nouent avec de grandes chaînes de radio ou de télévision.

Faire vivre l’Humanité

L’acte fondateur de la Fête est la mobilisation pour sauver le journal l’Humanité, étranglé, privé de moyens financiers et poursuivi. La survie du journal, qui se pose une nouvelle fois avec acuité en 1929, conduit à l’organisation de la première fête en 1930, à Bezons dans le parc Sacco et Vanzetti (tout un symbole !). Pour sauver l’Humanité, on s’y rassemble, presque spontanément, par milliers… Puis on viendra aux éditions suivantes pour soutenir, tout en participant à un événement original, unique.

C’est, qu’à l’image de sa Fête, il ne s’agit pas d’un journal comme les autres, mais d’un quotidien créé pour promouvoir les visées émancipatrices du mouvement ouvrier, du mouvement progressiste, pour lui être utile.

Un journal qui de surcroît assimile cette émancipation à celle de l’humanité tout entière. D’où son titre… « C’est à l’union de tous les prolétaires et de tous les socialistes que tous ici, dans ce journal, nous voulons travailler », écrit Jean Jaurès dans son premier éditorial en 1904.

Cette ambition ainsi exprimée forme la matrice de ce qui fera, en se déployant, le succès si caractéristique des futures fêtes du journal. Rassemblement du peuple et de la gauche, affirmation et promotion des valeurs humaines d’émancipation, solidarité internationaliste, ouverture et ancrage dans le temps présent, valorisation du travail et d’autres finalités pour celui-ci, création et accès à la culture, développement des capacités humaines, engagement collectif à la fois pour l’immédiat et pour l’élaboration d’un futur où primeraient avant toute chose l’être humain et la nature.

En parcourant cet ouvrage, vous suivrez la manière dont cette multitude d’ingrédients va progressivement trouver vie, grandir et s’incarner au fil des années. La Fête est toujours marquée par les événements de l’année ou de la décennie, par l’évolution des mœurs et de la société, par la création culturelle ou artistique de la période, par l’affrontement politique du moment en France comme dans le monde. Bref, la Fête est dans son temps. Elle l’est beaucoup grâce à ces nombreux jeunes qui y participent.

L’Union

Comme un fil rouge qui relierait chaque édition, le combat pour l’union des forces populaires, l’union des forces de la gauche et, indissociablement, pour celle des mouvements sociaux, citoyens, culturels, s’inscrit au cœur de la Fête.
Du Front populaire aux idéaux du Conseil national de la Résistance et de la Libération, en passant par les grands mouvements sociaux, les gouvernements de gauche jusqu’au Front de Gauche, elle incarne cet esprit.

Cette ligne de conduite aura le mérite d’offrir un espace unique de débats publics et une résistance efficace lors des périodes de division de la gauche, à la situation d’isolement politique qu’a pu connaître le Parti communiste français durant certaines périodes, ou encore à son affaiblissement d’aujourd’hui.

L’internationalisme est un autre pilier marquant de la Fête
Cette dimension est présente dès le départ avec la résistance à la montée du péril fasciste. Internationalisme qui s’incarnera avec la création de la Cité internationale en 1954 – devenue aujourd’hui le Village du Monde. De la Fête résonneront, bien au-delà de nos frontières, des campagnes mémorables de solidarité : Angela Davis, Nelson Mandela, ou la libération des peuples vietnamien, algérien, palestinien… La Fête donnera à chaque fois une résonnance supplémentaire à ces campagnes, jusqu’à la victoire, à tel point que les intéressés viendront à la Fête ou lui délivreront des messages spécifiques.

La Fête connaît très vite un grand succès de participation. Ainsi, au lendemain de la Libération en 1945, un million de personnes s’y retrouveront. Ceci tient alors pour une grande part à la reconnaissance du rôle du Parti communiste français et du mouvement ouvrier dans la lutte contre le nazisme.

Son ancrage populaire, ouvrier particulièrement, sera ensuite un atout pour favoriser l’ouverture des contenus et des formes de la Fête au monde qui bouge et se transforme dans toutes ses dimensions, pour co-construire cet événement avec d’autres composantes de la société, afin d’être pleinement la Fête de l’Humanité. Autrement dit, la Fête de toutes et tous, quel que soit son parcours de vie ou son opinion politique, à gauche.

La Fête de l’Humanité est un hommage aux potentialités de l’être humain, au monde du travail et de la création. Des événements à haute valeur symbolique y sont organisés autour d’avancées technologiques, scientifiques, sportives ou culturelles, de la découverte de l’espace au TGV. Des événements littéralement « offerts » aux participants pour mieux revendiquer leur appartenance au patrimoine intellectuel et populaire.

Une autre conception de la culture
La volonté affichée de rendre la Fête et toutes ses activités accessibles au plus grand nombre en maintenant un prix d’entrée modique, modifie les rapports aux artistes, à la culture. Ceux qui n’ont pas l’habitude de franchir la porte d’un musée ou d’un théâtre peuvent se familiariser avec ces arts en toute liberté, en passant d’un grand Village du livre à un espace Théâtre ou au concert de musique classique en plein air.

L’esprit, les qualités d’Yves Saint Laurent, Joan Baez, Picasso, Charles Trenet, Youri Gagarine, Annie Fratellini, Eddy Merckx, Jacques Brel, des Who, d’Isabelle Aubret, Mikis Théodorakis, Jean Ferrat, Johnny Hallyday, Manu Chao, Claude Nougaro, Bashung et de nombre d’orchestres symphoniques seront, grâce à la Fête de l’Humanité, découverts et reconnus par des couches modestes, par de nombreux jeunes aussi. Ils seront plus proches d’eux, au sens propre du mot : ont été ainsi côtoyés dans les allées Raymond Devos, Juliette Gréco, Eddy Mitchell, Pink Floyd, Dalida, Leny Escudero, Bernard Lavilliers, Renaud, Jacques Higelin, des responsables politiques de toutes origines, et des centaines de « personnalités », absorbés, au même titre que n’importe quel participant, à « faire leur Fête de l’Humanité ».

Reflet du monde du travail et de la création

Paysans, agriculteurs, artisans, ouvriers et employés, ingénieurs, cadres et techniciens, enseignants, personnels de santé, des services publics, artistes et créateurs de toutes les régions de France se font connaître et apprécier, font partager leur savoir-faire, le fruit de leur production et de leurs recherches.
A la Fête, les luttes pour l’emploi, la formation, le pouvoir d’achat, les conditions de travail, les services publics, l’accès à la culture sont à l’honneur. Chaque mouvement spécifique y est relié aux enjeux de politique nationale et internationale.

Les stands de la Fête représentent le monde qui se bat, l’espoir et la détermination au cœur. Innombrables sont les acteurs en lutte qui ont trouvé dans la Fête de l’Humanité un cadre propice pour faire résonner en grand leurs actions, sur la grande scène, mais aussi au sein d’autres espaces, dans chacun des stands.

Elle est la référence à un ensemble de recherches et d’expressions culturelles, de pratiques de gestion alternatives, d’expériences et de pratiques sociales se développant de la municipalité à l’entreprise, de la région à la Nation, de l’Europe au monde. Elle met en valeur une autre cohérence pour un autre monde, du local au global. Elle est le laboratoire ouvert de la recherche d’un nouveau processus de transformation sociale.

La raison d’être de la Fête de l’Humanité, comme du journal qui l’organise, est de se mettre au service de ces luttes à caractère transformateur, de faire grandir la solidarité autour d’elles, de leur donner une forte résonnance, de s’y impliquer soi-même.

C’est sans doute aussi le lieu au monde qui rassemble le plus d’occasions au mètre carré de se projeter ensemble dans le futur des hommes, de débattre d’une alternative, des moyens pour y parvenir.

Durant trois jours éclot un formidable cadre vivant qui n’a rien d’une contre-société, mais qui reflète au contraire tout ce qu’il y a de richesse humaine dans la vraie vie, dans un pays et un monde en mouvement. Richesse malheureusement bien souvent occultée ailleurs au profit de la concurrence, de l’individualisme, de l’accumulation personnelle des profits. À la Fête, on est toutes et tous ensemble.

Leurs éclats de rire en sont témoins, les jeunes, souvent exigeants, plébiscitent la Fête. Leur participation massive de ces dernières années en témoigne, et il serait réducteur de voir dans les concerts la source unique de leur motivation. Ce serait sous-estimer leur formidable appétit de vivre, leur soif de connaissance, de rencontres et de débats, leur révolte qui prend toute sa mesure dans ce lieu, à l’occasion de ce moment toujours extraordinaire.

Des dizaines de débats chaque année répondent à l’envie trop fréquemment brimée par une pensée dominante d’échanger, d’approfondir et d’apprendre, d’explorer l’avenir sous différents angles, de se confronter en direct à des responsables du monde politique, syndical, associatif, national et international.

Oui, cet immense rassemblement de centaines de milliers d’individualités constitue bien chaque année un rendez-vous populaire, festif, culturel, politique, sans pareil. Une force libre et citoyenne qui compte dans le pays.

En venant à la Fête, on sait que l’on va partager un moment collectif unique, un moment collectif d’humanité. Les belles valeurs de la République française, l’égalité, la liberté, la fraternité y trouvent en chaque individu une résonnance démultiplicatrice. Les barrières invisibles qui séparent les êtres se rompent soudainement. On s’interpelle, on se tutoie, on rit de bon cœur, on se rencontre, on se reconnaît dans une fraternité réinventée. Si la prise de parole est reine, on découvre aussi, on s’enrichit, on est solidaire, on goûte à l’émotion. On nargue le malheur et l’oppression. On se rassemble.

Ces rapports humains différents anticipent en réalité ce que pourrait être un autre monde. Cette expérience irremplaçable valide en quelque sorte et actualise la nécessité de construire une autre société affranchie des contraintes des rapports marchands et relevant des « eaux glacées du calcul égoïste », en bref, de l’organisation capitaliste du monde.
À la Fête de l’Humanité, le peuple cherche à prendre son destin en main. Il cherche aussi un devenir. Celui d’une nouvelle espérance. Celui de l’humanité réconciliée. Celui de l’émancipation humaine.

En parcourant ces pages que nous avons voulu riches de témoignages photographiques, vous aurez la confirmation que l’histoire de la Fête de l’Humanité se confond avec celle des créations culturelles, des luttes émancipatrices. Et qu’elle n’existe qu’en lien très étroit avec l’histoire de la France et du monde. C’est sans doute la raison pour laquelle elle subit trop souvent, dans l’image qui en est donnée, travestissements et occultations dès lors que l’apport du mouvement émancipateur se fait trop voyant.

Cet ouvrage paraît alors que les peuples du monde sont douloureusement confrontés à la crise du système capitaliste qui a atteint une ampleur sans précédent, et dont ils ne sont aucunement responsables. C’est pourtant à eux que les financiers et gouvernants veulent faire payer l’ardoise, par des cures d’austérité d’un niveau exceptionnel, par l’application de vieilles recettes, plus dangereuses que jamais.

Les luttes n’ont donc pas fini d’être à l’ordre du jour. La réflexion pour défricher les chemins d’un nouveau projet humain post-capitaliste non plus. La Fête de l’Humanité en est une étape active et irremplaçable. Un soutien massif à son égard, et au journal fondé par Jean Jaurès, est bien l’affaire de toutes celles et tous ceux qui ont à cœur de se rassembler pour vivre mieux, pour un nouveau développement humain et écologique durable, pour un monde d’égalité, de justice, de liberté, de fraternité et de paix.

C’est un lieu où, chaque fois, par une multitude de voix et de mains réunies, la foule peut aspirer à l’avenir qui commence maintenant.

La Fête de l’Humanité restera fidèle à ces mots de Jean-Jacques Rousseau dans sa lettre à D’Alembert sur les spectacles : « C’est en plein air, c’est sous le ciel qu’il faut vous rassembler et vous livrer au doux sentiment du bonheur (…) Plantez au milieu d’une place un piquet couronné de fleurs, rassemblez-y le peuple et vous aurez une fête. Faites mieux encore, donnez les spectateurs en spectacle, rendez-les acteurs eux-mêmes. Faites que chacun se voit et s’aime dans les autres, afin que tous en soient même unis ». C’est la Fête de l’Humanité.

Patrick Le Hyaric est directeur de l’Humanité

La Fête de l’Humanité, 80 ans de solidarité de Valère Staraselski. 176 pages, 32euros. Éditions du Cherche-Midi.


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