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Energie et communisme. Une vision d’avenir
Nhu Mai Nguyen Dac a lu ce livre de Valérie Gonçalvès et Eric le Lann

Le livre Energie et communisme, une vision d’avenir de Valérie Gonçalvès et Eric le Lann, paru aux éditions Manifeste, avec une préface de Fabien Roussel, candidat à l’élection présidentielle de 2022, pp 120 présente une vision d’avenir [1].
Il nous semble très utile de voir l’impact d’un tel ouvrage sur le lecteur lambda car les auteurs ont voulu placer l’humain au centre des politiques à promouvoir dans les pays riches et pauvres, dans le monde en général, et en France en particulier. Pour la compréhension des informations fournies, nous nous basons sur trois questions : pourquoi, comment, que faire ?

1- Energie

Le mot « énergie » vient du Grec Ancien « énergéia », qui signifie « La force en action ». Ce concept scientifique est apparu avec Aristote et a fortement évolué au cours du temps. Aujourd’hui, l’énergie désigne « la capacité à effectuer des transformations ». Par exemple, l’énergie c’est ce qui permet de fournir du travail, de produire un mouvement, de modifier la température ou de changer l’état de la matière. Toute action humaine requiert de l’énergie : le fait de se déplacer, de se chauffer, de fabriquer des objets et même de vivre [2].

Droit à l’énergie, Pourquoi ?

Les auteurs ont pris en compte les différentes formes d’énergie telles : L’énergie thermique, qui génère de la chaleur ; l’énergie électrique ou électricité, qui fait circuler les particules – électrons - dans les fils électriques ; l’énergie mécanique, qui permet de déplacer des objets ; l’énergie chimique, qui lie les atomes dans les molécules et l’énergie de rayonnement ou énergie lumineuse, qui génère de la lumière. L’énergie se conserve. La quantité totale d’énergie dans un système donné ne change pas, on ne peut donc ni la créer, ni la détruire. L’énergie est transmise d’un élément vers un autre, souvent sous une forme différente. 
L’énergie est issue de différentes sources d’énergie qui peuvent être classifiées en deux groupes : les énergies non renouvelables, dont les sources ont des stocks limités et les énergies renouvelables qui dépendent d’éléments que la nature renouvelle en permanence. 
Dans les énergies non renouvelables, on trouve les énergies dites fossiles qui sont les résidus des matières végétales et organiques accumulés sous terre pendant des centaines de millions d’années. Ces résidus se transforment en hydrocarbure (pétrole, gaz naturel et de schiste, charbon…). Pour pouvoir les exploiter, il faut puiser dans ces ressources qui ne sont pas illimitées, c’est pourquoi les énergies fossiles ne sont pas renouvelables. 

Comment ?

Les auteurs ont proposé de faire reculer l’utilisation des énergies fossiles.

Les activités humaines ont causé une rupture de certains équilibres naturels de la planète. C’est ce que certains chercheurs appellent l’anthropocène, une nouvelle ère géologique qui porte la marque de l’espèce humaine. En effet, selon le dictionnaire Larousse c’est la période actuelle des temps géologiques, où les activités humaines ont de fortes répercussions sur les écosystèmes de la planète (biosphère) et les transforment à tous les niveaux. (On fait coïncider le début de l’anthropocène avec celui de la révolution industrielle, au XVIIIe siècle.) Si l’anthropocène n’est pas encore officiellement reconnu par la Commission Internationale de Stratigraphie (CIS), les marqueurs de l’Homme sur Terre sont bel et bien présents. Ces marqueurs sont l’aboutissement de pratiques humaines sur l’environnement : tels que l’agriculture intensive, la déforestation, l’exploitation du nucléaire, les industries ou les transports. De là à en faire un phénomène géologique ? Pour bon nombre de géologues, l’anthropocène ne répond pas aux critères des ères géologiques [3].

Valérie Gonçalvès et Eric Le Lann ont souligné qu’il faut limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, les émissions mondiales de CO2 devraient diminuer de 45% entre 2010 et 2030, par rapport à 1990, et arriver à la neutralité carbone vers 2050

Les conséquences du réchauffement climatique : elles sont prévisibles (vagues de chaleur, sécheresses, inondations, intensités des cyclones dans les régions tropicales, extinctions d’espèces, déstabilisation des calottes polaires, montée des océans sur le long terme… Toute augmentation des températures au-delà de 1,5 °C aggraverait ces impacts sur l’environnement, selon le GIEC. (rapport du GIEC 2018) [4].

Puis les auteurs ont démontré la vulnérabilité au climat : les gens les plus pauvres ont 6 fois plus de risques d’être déplacés ou évacués, ou d’avoir besoin d’une aide d’urgence que ceux des pays riches.

Par ailleurs, en complément du livre, signalons également qu’un groupe de 80 économistes de réputation mondiale a signé un texte appelant les dirigeants du monde entier à stopper tous leurs investissements concernant les énergies fossiles et de les reporter intégralement vers le renouvelable. Cette radicalité est nécessaire pour empêcher que le réchauffement climatique atteigne des proportions catastrophiques. Et ce, d’autant plus que le choix des énergies renouvelables est économiquement rentable. Au départ de cette mobilisation, un constat : de nombreux gouvernements et institutions publiques et privées continuent d’investir dans les combustibles fossiles, alors que ces énergies sont nocives pour la planète, les populations, et même l’économie.

Que faire ?

Comme l’accès aux sources d’énergie est inégalement réparti car :
-les principaux gisements de pétrole se trouvent au Moyen Orient, aux Etats-Unis, au Venezuela, en Indonésie, en Angola.
- le gaz vient notamment de la Russie, du Qatar, d’Algérie, de Norvège et des Etats-Unis.
-  les gisements d’uranium naturel se trouvent en Australie, au Canada, au Kazakhstan, au Niger.
- le bois, le charbon sont des ressources abondantes, mieux réparties mais très polluantes.

Dans ce contexte, la maitrise des ressources énergétiques ou la domination sur les grandes régions productrices est un facteur de la géopolitique, une source de rivalités, voire de guerres menées (par les Etats-Unis en Irak. Pour préserver leur mainmise dans la région).

Un autre enjeu : les terres rares. Du point de vue de l’économie mondiale, les terres rares font désormais partie des matières premières stratégiques [5].

En France, le lien entre paix, énergie et climat a été mis en évidence dans un rapport de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblé nationale intitulé « dérèglement climatiques et conflits » révélant que si les Etats-Unis freinent les quatre fers quand il s’agit de prendre des décisions à la hauteur des enjeux climatiques, ils sont en pointe quant aux implications du changement climatique pour leur armée.

Pour toutes ces raisons, inégalités dans l’accès aux sources d’énergie, danger des conflits, qui peuvent naître à ce sujet, enjeu climatique, les ressources énergétiques devraient être considérées comme des biens communs de l’humanité et gérées comme telles.

En Equateur, Projet Yasuni de Rafael Correa, président de l’Equateur. Il s’agissait de proposer aux pays riches de participer à la préservation de l’extraordinaire réserve de biodiversité située à l’Est de l’Equateur en finançant ce que le président Correa appelait des « droits de non-émission de gaz à effet de serre ». Concrètement payer pour conserver plusieurs centaines de milliers de barils de pétrole dans le sous-sol du parc Yasuni. Avantage : limiter l’émission de gaz à effet de serre et ne pas menacer les 2 274 espèces d’arbres, les 100 000 espèces d’insectes, les 150 types de batraciens qui ont trouvé refuge dans la zone depuis la dernière glaciation. La réserve de biodiversité la plus exceptionnelle de toute l’Amazonie. Cette idée permet de poser les vraies questions sur les responsabilités de chacun dans le réchauffement climatique.

L’énergie en France et en Europe (Union Européenne)

Valérie Gonçalvès et Eric Le Lann ont exposé que l’Union européenne compte 7% de la population mondiale et est responsable de 10% des émissions mondiales de CO2. Mais elle ne dispose que de 7% des réserves mondiales de charbon, 2% des réserves mondiales de gaz et 0,5% des réserves mondiales de pétrole. Les énergies fossiles représentent encore 73% de son bilan primaire énergétique (contre 81% au niveau mondial).
Donc, l’UE dépend à 90% des importations de pétrole (30% Russie, 12% Norvège, % Nigéria 8%, Arabie Saoudite 8%) ; pour le gaz (37-39% Russie ; 33% Norvège, 10% Algérie ; 8% Qatar) ; pour le charbon (29% Russie ; 24% Colombie et 16% les Etats-Unis).
L’UE est très dépendante de la Russie pour les énergies fossiles.

Pour la France : Le secteur économique de l’énergie en France comprend la production locale et l’importation d’énergie primaire, leur transformation en énergies secondaires et le transport et la distribution d’énergie jusqu’au consommateur final. Le secteur de l’énergie représentait 1,8 % du PIB français en 2019, et la facture énergétique 1,8 % du PIB. Le taux d’indépendance énergétique est de 54,6 % en 2019.

Les auteurs ont proposé de réduire le pétrole et le gaz dans l’habitat et le tertiaire ; de réduire le pétrole pour les transports (transports en commun ; fret) ; remplacer le pétrole par l’électricité (véhicules hybrides rechargeables ou/électriques) ; garder une électricité décarbonée.

Le nucléaire en France : un débat entre ceux qui le défendent et ceux qui veulent en sortir.

70 % de la production d’électricité en France repose sur le nucléaire. Au total, 18 centrales nucléaires sont en état de marche, soit 57 réacteurs selon l’ASN (Autorité de sûreté du nucléaire). Le nucléaire est une énergie pilotable, « elle peut produire de l’électricité à n’importe quel moment de la journée et en quantité suffisante », explique Claude Jaouen, cofondateur de l’association « Les voix du nucléaire » qui a réalisé toute sa carrière chez AREVA (devenue Orano). A contrario des énergies intermittentes, comme le photovoltaïque ou l’éolien, qui dépendent de la météo, de la saison ou de l’heure de la journée. Par ailleurs, l’électricité produite par les énergies intermittentes ne peut pas être stockée. Et si jamais elle pouvait l’être, il faudrait avoir recours à des batteries en lithium, source de pollution importante.

C’est pourquoi le choix du nucléaire apparaît comme un compromis entre la capacité de production électrique et les émissions de CO².

Actuellement, la loi de la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée en 2015, officialise la baisse de la part nucléaire dans la production d’électricité en France. L’objectif est de ramener le taux à 50 % d’ici 2035, un objectif d’ailleurs retardé de dix ans. Au nom de l’urgence climatique, le développement des énergies renouvelables est une stratégie pour diminuer les émissions de CO². En parallèle, l’Accès régulé à l’énergie nucléaire historique (ARENH), un droit octroyé aux fournisseurs alternatifs d’électricité pour la période allant de 2011 à 2025, a été créé. Ce dispositif stipule que les fournisseurs d’électricité concurrents d’EDF ont le droit d’acheter à ce dernier, depuis 2012, des volumes d’électricité à un prix régulé, fixé à 42 euros par mégawattheure. Les auteurs analysent les conséquences de ces choix. [6]

Sont abordées les questions concernant :
Déchets nucléaire et génération IV (Astrid)
L’électricité éolienne et solaire
Le scénario 100% énergie renouvelable
Electricité verte
L’hydroélectricité
Le secteur des transports
La rénovation énergétique
L’hydrogène.

2- A propos du communisme

Selon Le Larousse, le ralliement des Allemands K. Marx et F. Engels au communisme dans les années 1840 et notamment leur adhésion à la Ligue des justes, bientôt dénommée Ligue des communistes, inaugure une nouvelle période de l’histoire du communisme. Marx et Engels, qui assignent par ailleurs un rôle essentiel à la classe ouvrière et à la lutte des classes dans l’abolition de la propriété privée, développent un communisme de la praxis, ou socialisme scientifique, par opposition aux théories précédentes baptisées par eux « utopiques », parce qu’elles échafaudent des plans et des projets sociaux sans tenir compte de la réalité historique. Pour eux, le communisme n’est « ni un État qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’État actuel » (l’Idéologie allemande, 1846).

Dans le Manifeste du parti communiste (1848), Marx et Engels définissent le but immédiat des communistes comme étant le même que celui de tous les partis ouvriers : « constitution du prolétariat en classe, renversement de la domination bourgeoise, conquête du pouvoir politique par le prolétariat » ; et ils ajoutent que « les communistes sont la fraction la plus résolue des partis ouvriers ». Ils prévoient, après la disparition du régime capitaliste, une étape socialiste au cours de laquelle les moyens de production seraient socialisés et la devise « à chacun selon son travail », appliquée ; puis une étape communiste, caractérisée par la disparition de l’opposition entre travail manuel et travail intellectuel, et par l’application de la formule « à chacun selon ses besoins » rendue possible par l’abondance des biens ; elle-même serait conséquence de l’accroissement extraordinaire des forces productives. Alors l’État serait supprimé et « le gouvernement des personnes ferait place à l’administration des choses et à la direction de la production [7]

Dans la conclusion du livre, les auteurs espèrent que les idées, les analyses, les propositions avancées au fil des pages vont favoriser un dialogue constructif. De plus, signalons que les membres du PCF, chercheurs, scientifiques et les salariés réunis dans des commissions « Energies du PCF au CEA, le Groupe de réflexion sur l’énergie et l’environnement au XXème siècle (GR21) et dans la surveillance du nucléaire (Abolition des armes nucléaires - Maison de Vigilance avec Thierry Duvernoy) ; les sélection d’articles des débats publics du PCF (voir Annexes p.95 à 115) ont contribué à mieux comprendre l’enjeu énergétique d’aujourd’hui.

Perspectives

Nous pouvons partager avec Valérie Gonçalvès et Eric Le Lann, les valeurs de ce dialogue constructif qui sont entre autres, faire confiance à l’humanité et lutter pour une société dans la dignité et l’égalité des droits.

Je me permets d’ajouter les noms des communistes qui ont marqué ma génération et ayant participé à la culture de la paix comme :

Frédéric Joliot Curie, (1900-1958) est physicien et chimiste français. Prix Nobel de chimie en 1935 avec son épouse Irène Joliot-Curie, a joué un rôle majeur comme haut-commissaire dans les débuts de l’exploitation de l’énergie atomique en France dans l’immédiat de l’après Seconde Guerre mondiale.

Marcel Paul Marcel Paul, (1900-1982) est un homme politique français. Syndicaliste et militant communiste, il est notamment ministre du général de Gaulle en 1945. Il est député de la Haute-Vienne de 1945 à 1948.

Edgar Lederer (1908-1988) Biochimiste français d’origine autrichienne, a été un grand spécialiste des substances naturelles. Il a aussi créé le laboratoire de Biochimie à Leningrad. Par ailleurs, partisan de la paix, et ami de Bertrand Russel. Ensemble, ils ont eu l’idée de constituer un tribunal afin d’enquêter et de juger les activités militaires entreprises par les États-Unis, engagés dans une guerre au Vietnam, émerge en août 1966, l’année de la publication du livre de Bertrand Russell : War Crimes in Vietnam (« Crimes de guerre au Vietnam ») . La fondation du tribunal d’opinion est officialisée le 15 novembre 1966, à Londres, en Angleterre.
A la faculté des sciences d’Orsay, a eu lieu la première conférence internationale (1970) contre la guerre chimique et biochimique au Vietnam .

Roland Weyl (1919-2021) : Doyen du barreau de Paris, l’avocat Roland Weyl engagé dans la Résistance sous l’Occupation, il avait adhéré au Parti communiste français dès 1946 et n’avait jamais cessé de militer dans ses rangs. Dans une note de 2010 il a souligné le rôle des « non-alignés » et la coexistence pacifique.

Ce livre pourrait apporter de l’eau au moulin concernant le nucléaire au Vietnam. En effet, en novembre 2016, l’Assemblée Nationale du Vietnam a approuvé à une forte majorité la décision du gouvernement d’abandonner son programme nucléaire malgré les projets engagés de construction des premiers réacteurs. Voir les propos du Prof. Nguyen Khac Nhan, recueillis par Sonia Marmottant concernant l’abandon du programme nucléaire au Vietnam (Sortir du nucléaire, N°72, p.38 [8]

Nguyen Dac Nhu Mai

Energie et communisme, une vision d’avenir. Valérie Gonçalvès et Eric le Lann. Editions Manifeste. 12 euros

Notes :

[1Fabien Roussel, secrétaire national du PCF depuis 2018 a été désigné candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2022. Voir le site : https://www.fabienroussel2022.fr/

[2Le mot « énergie » vient du Grec Ancien « énergéia », qui signifie « La force en action ». Ce concept scientifique est apparu avec Aristote et a fortement évolué au cours du temps. Aujourd’hui, l’énergie désigne « la capacité à effectuer des transformations ». Par exemple, l’énergie c’est ce qui permet de fournir du travail, de produire un mouvement, de modifier la température ou de changer l’état de la matière. Toute action humaine requiert de l’énergie : le fait de se déplacer, de se chauffer, de fabriquer des objets et même de vivre. In :
https://www.cea.fr/comprendre/Pages/energies/essentiel-sur-energies.aspx

[3Théorisé pour la première fois par Paul Josef Crutzen, prix Nobel de Chimie en 1995, l’anthropocène signifie étymologiquement « L’Âge de l’Homme ». Ce serait une nouvelle ère dans la chronologie de la géologie ayant débuté lors de la Révolution industrielle de 1850, et succédant à l’ « holocène » (l’ère interglaciaire qui a favorisé l’expansion des sociétés humaines), qui dura plus de 10 000 ans. Elle vise à définir une nouvelle ère dans la géologie dans laquelle l’Homme est devenu l’acteur central. L’empreinte qu’il aurait laissée sur la planète serait telle qu’elle traduit d’une véritable influence géologique sur la biosphère et le système terrestre. Cette notion n’est cependant pas encore officielle, puisqu’elle est toujours l’objet de nombreux débats parmi les géologues et scientifiques. Cela dit, elle a déjà roulé sa bosse dans l’opinion publique et les médias. Elle tend progressivement à être officialisée, comme peuvent en témoigner les échanges qui se sont déroulés lors de l’European Consortium for Political Research (ECPR) à Oslo en avril 2016. In : https://www.geo.fr/environnement/geologie-quest-ce-que-lanthropocene-193622 

[4Agir maintenant : c’est l’injonction de l’étude spéciale du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendue publique le 8 octobre 2018. Le rapport du GIEC démontre scientifiquement que nous avons toutes les cartes en main pour lutter contre le réchauffement climatique. In : https://www.gouvernement.fr/le-rapport-du-giec-demontre...Voir aussi :
https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/10/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-du-giec-sur-la-hausse-globale-des-temperatures_5366333_1652612.html

[5Les terres rares sont un groupe de métaux aux propriétés voisines comprenant le scandium 21Sc, l’yttrium 39Y et les quinze lanthanides. Ces métaux sont, contrairement à ce que suggère leur appellation, assez répandus dans la croûte terrestre, à l’égal de certains métaux usuels. L’abondance du cérium est ainsi d’environ 48 ppm, alors que celle du thulium et du lutécium n’est que de 0,5 ppm. Sous forme élémentaire, les terres rares ont un aspect métallique et sont assez tendres, malléables et ductiles. Ces éléments sont chimiquement assez réactifs, surtout à des températures élevées ou lorsqu’ils sont finement divisés. Leurs propriétés électromagnétiques proviennent de leur configuration électronique avec remplissage progressif de la sous-couche 4f, à l’origine du phénomène appelé contraction des lanthanides. Il faut attendre le projet Manhattan, dans les années 1940, pour que les terres rares soient purifiées à un niveau industriel, et les années 1970 pour que l’une d’elles, l’yttrium, trouve une application de masse dans la fabrication de luminophores des tubes cathodiques utilisés dans la télévision couleur. In : https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_rare

[6Dans la lecture du débat autour du nucléaire, il est important de ne pas oublier que cette énergie est la vitrine de l’industrie française : « Dans le monde entier on était un modèle », s’émeut Cécile Crampon de la Société Française d’Énergie Nucléaire (SFEN). Elle défend en effet que le nucléaire est transparent, savant et que tout a été calculé pour que rien n’arrive. In
https://www.essentiel-media.fr/la-nucleaire-en-france-un-debat-entre-ceux-qui-le-defendent-et-ceux-qui-veulent-en-sortir/

[8Le programme nucléaire prévoyait la construction de 2014 à 2030 de 14 réacteurs (de 1000 MW pour les 10 premiers, puis de 1300-1500 MW pour les suivants) répartis sur 8 sites situés dans 5 provinces du centre Vietnam ; Il s’agit de Ninh Thuân (3 sites), Quang Ngãi (2), Phu Yên (1), Binh dinh (1), Ha Tinh (1). Certains experts du Vietnam ne veulent pas entendre parler de l’abandon définitif du programme nucléaire car ils ne croient pas aux énergies renouvelables. Personnellement, le prof. Nguyen Khac Nhan pense que la décision est irréversible car le coût du KWh renouvelable continue à baisser alors que c’est l’inverse pour le nucléaire. In
https://emea01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fdrive.google.com%2Ffile%2Fd%2F0B-9Qg4lPnj2MUXVSZ2xqenNiaHM%2Fview%3Fresourcekey%3D0-vCYAndzLRat7uz44iTCi-A&data=04%7C01%7C%7C3e59c988b904485a376808d95d02194a%7C84df9e7fe9f640afb435aaaaaaaaaaaa%7C1%7C0%7C637643086963566964%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C1000&sdata=hkxFs6IMFS2ACJbb4ewJIAqnquzxnRXWBxd5oDOuxlM%3D&reserved=0
Voir aussi : le blog ( nguyenkhacnhan.blogspot.fr) qui totalise une centaine d’articles dont les 3/4 sont consacrés à son combat contre les centrales nucléaires au Vietnam.


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