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Merci à l’Autre Israël pour sa résistance démocratique
Un texte de Christian Picquet

Ainsi aura-t-il fallu des mois à nos grands médias, et je ne parle pas d’une certaine gauche aveugle et sourde à tout ce qui peut venir déranger sa lecture binaire des enjeux mondiaux, pour découvrir que l’État d’Israël voit se soulever en son sein le plus grand mouvement populaire auquel il ait été confronté depuis sa création, en 1948. Plus d’un demi-million de personnes (sur neuf millions d’habitants seulement) occupaient les rues du pays ce samedi 22 juillet, et il s’en trouvait de nouveau des dizaines de milliers, deux jours plus tard, pour défier la police et réagir au vote, par la Knesset, d’une des mesures-clés du projet de loi portant réforme de la justice, dont les deux tiers des Israéliens demandent le retrait selon les sondages. Ni le mouvement des Juifs orientaux (les Mizrahim) pour l’égalité des droits dans les années 1970, ni les immenses démonstrations de Shalom Arshav (La Paix maintenant) quand s’alluma l’espoir d’une solution de partage autour des Accords d’Oslo au début des années 1990, ni même l’éruption sociale provoquée par les dévastations du capitalisme sauvage à l’israélienne en juillet 2011, n’avaient réuni des foules si denses.

Il est vrai, j’en ai déjà parlé ici, que l’enjeu est de taille. Depuis sa victoire dans les urnes l’an passé, la coalition des ultrasionistes, des religieux messianiques et des adeptes d’un suprémacisme juif s’est donnée pour objectif d’instaurer un nouveau régime en Israël, rayant d’un trait de plume certains des principes proclamés par la Déclaration d’indépendance. Ceux-ci se réfèrent, en effet, explicitement aux règles de l’État de droit et de la séparation des pouvoirs, ils garantissent la liberté de conscience, de culte, d’éducation ou de culture, et ils affirment viser « une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous les citoyens, sans distinction de croyance, de race et de sexe ». Au fil du temps, on le sait, la réalité fut loin de s’accorder à ces belles valeurs universelles, mais ces dernières n’en constituaient pas moins la base juridique sur laquelle une série de mouvements démocratiques, y compris issus de la minorité arabe citoyenne d’Israël, pouvaient se fonder pour saisir la Cour suprême s’ils jugeaient que des droits fondamentaux se trouvaient bafoués. Parce que le pays se trouve dépourvu de Constitution, et que cette instance assume de ce fait un rôle de contre-pouvoir essentiel, il lui revient des missions qui eussent ici relevées à la fois du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État et de la Cour de cassation. C’est dire sa place et son importance…

CHANGEMENT DE RÉGIME EN GESTATION

Pour qu’Israël devînt une théocratie autoritaire et ethniciste, perspective cimentant l’alliance désormais au pouvoir à Tel-Aviv, que puissent à cette fin être promues des lois liberticides visant par exemple les procédures civiles du mariage comme du divorce ou encore les droits des personnes LGTBI — qui provoquent l’ire des partis d’extrême droite –, que les forces religieuses ultras puissent déroger au principe d’égalité et obtenir l’exemption de service militaire de leurs membres repliés dans leurs yeshivas, ou encore que les tribunaux rabbiniques disposent de davantage de pouvoirs au détriment des institutions civiles, il fallait que la plus haute juridiction israélienne se retrouvât privée de l’essentiel de ses prérogatives. Et la réforme de la justice, portée par Monsieur Netanyahou et dont il vient de faire adopter un volet majeur par sa majorité parlementaire, en est le principal instrument.

Tel que présenté par le ministre de la Justice, Yariv Levin, homme-lige du Premier ministre, et par le président de la commission des lois de la Knesset, Simcha Rotman, duo emblématique de l’intégrisme conservateur fanatique dorénavant à la tête d’Israël, le projet gouvernemental poursuit, entre autres, plusieurs objectifs : modifier la composition de la commission de nomination des juges, afin de s’en assurer le total contrôle ; octroyer à la Chambre la faculté d’annuler un arrêt de la Haute Cour de justice — dont les décisions, jusqu’alors, n’étaient pas susceptible d’appel, ce qui lui permettait de contester une volonté de l’exécutif en vertu de la clause dite de « raisonnabilité » et de « recevabilité », ce qu’elle ne manquait jamais de faire, comme lorsqu’elle invalida la nomination au ministère de l’Intérieur et de la Santé d’un personnage convaincu de fraude fiscale ; limiter drastiquement le droit de saisir ladite Cour suprême (ce que, depuis les années 1990, pouvaient faire non seulement les citoyens directement impliqués dans des contentieux, mais aussi les associations de défense des droits de l’Homme). Il est, évidemment, à noter que le chef du gouvernement possède un intérêt personnel à l’adoption d’un tel texte, se trouvant lui-même, depuis des lustres, aux prises avec des magistrats en raison de ses pratiques affairistes.

Pour le dire autrement, si aux yeux de tant d’Israéliens et Israéliennes, y compris lorsqu’ils se situent à droite, ce projet de loi est apparu aussi emblématique de la rupture politique voulue par l’alliance sortie majoritaire du scrutin de novembre dernier, c’est qu’il consacre la prise en otage de toute une société. Le chercheur Ran Halevi, professeur au Centre de recherches politiques Raymond Aron, le résume fort bien : « Le gouvernement Netanyahou cumule tous les défauts du système : c’est une majorité politique à la merci de ses franges extrémistes, en même temps qu’une coalition d’intérêts que chaque parti s’efforce de faire prévaloir. Pour les partisans du Grand Israël : multiplier les colonies illégales, les expulsions, les expropriations, au mépris du droit international. Pour les ultra-orthodoxes : allouer des budgets pharaoniques à leurs écoles, où l’on n’apprend ni les langues ni les sciences ni les humanités, et salarier par l’État des centaines de milliers d’hommes adultes voués à l’étude des textes sacrés. Pour les militants du Likoud (le parti du Premier ministre) jusqu’aux moins qualifiés : la distribution sans compter de postes et de prébendes » (Le Figaro, 24 juillet 2023).

DE LA RÉFORME À L’ANNEXION DÉFINITIVE DES TERRITOIRES

L’anéantissement d’une grande partie des règles démocratiques dont Israël s’enorgueillissait depuis sa création, et dont il faisait sa carte d’identité au Proche-Orient — encore une fois, quoique les faits n’aient pas correspondu vraiment à cette prétention —, pour réaliser son entrée dans le club de plus en plus étendu des régimes « illibéraux », est au demeurant la condition de l’accomplissement d’un autre projet. Celui que Messieurs Netanyahou, Ben Gvir, Smotrich ou Maoz, les leaders des partis aujourd’hui gouvernants, nourrissent pour la Palestine. Dans leur accord en vue des dernières législatives, ils indiquaient : « Le peuple juif a droit exclusif et inaliénable sur la terre d’Israël. Le gouvernement développera l’implantation partout, y compris en Judée-Samarie » (le nom attribué par cette extrême droite follement colonialiste à la Cisjordanie).

Aussitôt dit, aussitôt fait : à peine entré en fonction, le ministre des Finances, le terrifiant Bezalel Smotrich, celui qui n’hésita pas à appeler un jour à « raser » un village palestinien, affichait l’objectif de doubler le nombre des colons juifs dans les territoires palestiniens (de 500 000 à un million), et il obtenait du cabinet les moyens de mettre ce plan en oeuvre. Et l’ONG israélienne Peace Now recensait, quant à elle, 13 000 nouvelles unités de logements depuis le début de l’année, du jamais vu sur les dix dernières années.

Le changement de régime visé se révèle, par conséquent, l’instrument politique et juridique de l’annexion définitive de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, le but étant de priver le peuple palestinien de tout espoir d’arracher un jour la reconnaissance de son droit à déterminer librement son destin, donc à disposer de son État souverain aux côtés d’Israël. La coalition aux affaires n’a même pas cherché à le dissimuler, arguant qu’une Cour suprême plus encline à avaliser les décisions prises au sommet de l’État favoriserait l’instauration du nouvel ordre dont elle rêve. En clair, d’un même mouvement, pourraient se voir adopter des lois étranglant les libertés jusqu’alors protégées par la Déclaration d’indépendance, instaurer les dispositions sexistes et homophobes qu’elle a promis de promouvoir, et spolier toujours davantage les Palestiniens. On peut même imaginer, qu’au nom d’une « préférence nationale » à l’israélienne, pourraient demain voir le jour des mesures remettant en cause l’attribution de la nationalité israélienne aux Juifs eux-mêmes, en fonction de critères restrictifs de reconnaissance de la judéité.

De « juif et démocratique », comme il se définissait à l’origine, l’État deviendrait alors ouvertement théocratique et ethniciste, l’enfermement de millions d’hommes et de femmes définitivement privés de tout droit consacrant un apartheid assumant sans complexe son refus du droit international. Je partage, à cet égard, le regard d’Anne Sinclair, dont je veux ici saluer le courage, sur les enjeux de cette menace de basculement historique : « Au-delà des juges, se joue l’équilibre entre Juifs religieux et laïcs, et le débat entre la vision messianique d’un grand Israël et la lucidité qu’un tel État, miné par la colonisation, courrait le plus grand péril. Dans son rapport à la justice, à sa façon d’être au monde. Dans un risque d’apartheid, qu’il est faux de prétendre qu’il existerait aujourd’hui à l’intérieur d’Israël même, mais qui serait inexorable en cas d’annexion des territoires occupés palestiniens » (Libération, 5 juin 2023).

LE PASSAGE EN FORCE A SERVI D’ÉLECTROCHOC

La même Anne Sinclair était tout aussi fondée, peu auparavant, à écrire : « Quand un peuple se soulève dans ces proportions, ce n’est pas juste l’opposition qui manifeste contre le gouvernement, c’est un peuple inquiet que ce que l’on fait en son nom » (Le Monde, 31 mars 2023). De fait, en pensant la société israélienne résignée à une forme de fascisation, en refusant tout dialogue avec les détracteurs de la réforme de la justice, et en poussant l’arrogance jusqu’à assumer publiquement l’entière cohérence de sa fuite en avant mortifère, l’extrême droite a réveillé un « Autre Israël ». Celui qui, par-delà son extrême diversité, redoute de tomber sous le joug d’une théocratie glacée, imposant un racisme institutionnalisé à ses populations, faisant des hommes et des femmes placés sous son impitoyable occupation militaire un peuple de réprouvé, se déclarant dès cet instant en guerre permanente avec son environnement proche, s’isolant du même coup de la communauté internationale, tout en creusant toujours plus les fractures qui fragilisent ce pays comme jamais.

Dans une société de plus en plus inégalitaire du fait des politiques néolibérales qui l’ont saignée à blanc, balkanisée entre des communautés se reconnaissant de moins en moins dans les fondements du sionisme originel, en proie au cynisme de dirigeants corrompus, l’offensive du gouvernement Netanyahou et son passage en force ont servi de révélateurs.

Révélateurs des contradictions qui travaillent Israël en profondeur, et qu’une politique de colonisation sauvage des terres palestiniennes n’a fait que rendre plus explosives. Denis Charbit les expose parfaitement, dans un ouvrage déjà ancien qu’il vient de remettre à jour : « On ne saurait expliquer l’ampleur du mouvement si l’on ne voit pas que la réformae a fait vaciller l’équilibre entre État juif et démocratique sur lequel repose Israël. Mais, outre la tension entre ces deux conceptions opposées quant à la place du pouvoir de l’autorité judiciaire en démocratie — l’une subordonnée et soumise, l’autre libre et indépendante —, la crise a révélé au grand jour la complexité de la mosaïque israélienne : ce ne sont pas seulement les partisans et les opposants de la réforme qui s’affrontent, c’est aussi la tension inhérente entre orthodoxes et libres penseurs, entre nationalistes et patriotes, entre partisans de l’annexion et partisans d’un retrait négocié, entre les élites de droite qui ont le pouvoir et les élites scientifiques, économiques, militaires et culturelles qui ont le savoir et l’avoir, entre classes moyennes instruites et diplômées et classes moyennes inférieures qui n’ont pas bénéficié de la même formation et cultivent un ressentiment à l’égard des premières » (in Israël et ses paradoxes, Le Cavalier 2023).

Révélateurs, également, des limites d’une démocratie assez largement mythifiée, au point qu’elle a fini par céder à la tentation de l’aventure autoritaire. Cette fois, c’est à Élie Barnavi, dernière grande figure de la gauche israélienne, que j’emprunte ce constat incontournable : « Si Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient, un fait difficilement contestable, même en invitant le cas complexe sinon désespéré du Liban, il n’en demeure pas moins que c’est une démocratie incomplète pour les Juifs, déficiente pour les Arabes citoyens d’Israël, et inexistante pour les Palestiniens des territoires occupés » (préface à Israël et ses paradoxes, op.cit.).

Révélateurs, enfin, du fait que la politique de force ouverte, systématiquement conduite depuis des décennies envers les Palestiniens comme envers l’environnement arabe d’Israël, a engendré la terrible crise morale que devinait déjà cette grande figure du judaïsme qu’était Yeshayahou Leibowitz, crise qui parvient maintenant à incandescence. Ce n’est pas par hasard que plus de 10 000 réservistes, au nombre desquels des officiers de haut rang, ont menacé de ne plus servir un pouvoir qu’ils estiment illégitime, que des figures des services de sécurité sur lesquels l’establishment s’est tant appuyé depuis 75 ans en sont venues à se départir de leur devoir de réserve, qu’à l’appel d’un secteur du patronat, plus de 10 000 entreprises se sont mises à l’arrêt au moment où les députés s’apprêtaient à voter la réforme de la justice, et même que pour la première fois depuis des lustres, la centrale syndicale Histadrout est entrée dans la danse en brandissant un possible appel à la grève générale — une remise en visibilité d‘un mouvement ouvrier que l’on eût pu croire en déliquescence complète.

SANS COMPLEXES, ÊTRE AUX CÔTÉS DU MOUVEMENT

C’est dire que ce qui se joue dans l’épreuve de force en cours dépasse, de très loin, la seule opposition à une loi scélérate. Ce gigantesque mouvement pourrait ouvrir la voie à des remises en cause essentielles au sein de la société israélienne, voire rebattre durablement les cartes dans toute la région. L’onde de choc mettra sans doute du temps à produire tous ses effets, elle ne s’en annonce pas moins de très grande ampleur, ce dont témoigne le fait que le pays, à la chaleur d’un affrontement politique dont nul n’avait imaginé la dimension, se retrouve présentement dans un climat de quasi-guerre civile.

J’entends bien, ici ou là, des voix s’élever pour pointer que la mobilisation, dans son ampleur même, mêle des forces qui, pour certaines, se montrent fort éloignées des idéaux de laïcité et de justice chers à la gauche. Nul n’ignore, par surcroît, que la question de la paix et de la coexistence avec le peuple palestinien n’est pas la première des motivations des manifestants qui occupent les rues en masse. Tout cela est parfaitement exact. Pourtant, on ne saurait ignorer qu’il faut du temps pour que puissent être surmontés les profonds reculs sociaux et démocratiques consentis par les forces progressistes israéliennes tout au long des années, la désagrégation d’une gauche incapable de proposer un autre avenir aux Israéliens afin de contrecarrer la droitisation d’un large pan de l’électorat, ou encore la quasi-disparition des forces opposées à la colonisation à outrance.

Au demeurant, comme cela s’est toujours produit dans l’histoire, c’est la dynamique même de la lutte contre la menace fasciste qui peut dissiper l’égarement des consciences et faire surgir de nouvelles lignes d’horizon. Le fait que le changement des règles institutionnelles israéliennes fût à ce point imbriqué à l’objectif de l’annexion des territoires palestiniens ne peut que faire resurgir la question d’une paix juste entre Israéliens et Palestiniens. Fin observateur de la vie israélienne, le journaliste Charles Enderlin le confirme : « C’est un mouvement d’ensemble. Il s’oppose au changement de régime, à la réforme de la justice et défend les libertés. Parmi les slogans, sur les pancartes et les banderoles, il y a l’équilibre des pouvoirs, le ‘’Non au fascisme’’, mais aussi ‘’Pas de démocratie avec l’occupation’’. De fait, si la question palestinienne n’est pas centrale, elle n’est pas pour autant absente, loin de là. » Et de relever le premier facteur d’espoir de ce surgissement populaire inattendu : une tendance marquée au renouvellement de l’action collective et de l’auto-organisation, qui laisse tétanisée une opposition institutionnelle qui n’est pas sans responsabilité dans l’aveuglement de l’opinion quant aux conséquences dramatiques, pour la société israélienne elle-même, d’une colonisation des territoires palestiniens qui durent depuis trop longtemps. Il souligne que « ce sont des comités indépendants qui organisent les défilés. Une grande partie du public israélien commence à poser des questions essentielles : quelles doivent être les institutions de la démocratie ? Quels doivent être les pouvoirs et l’indépendance du judiciaire ? » (Presse nouvelle magazine, mars 2023).

Sous ce rapport, parce que nul n’eût pu deviner sa puissance, cette protestation démontre que la solution à deux États demeure non seulement possible, mais qu’elle peut seule ouvrir une perspective de paix. Qu’une si ample proportion de la population d’Israël se dresse contre la mue fondamentaliste et raciste de son pays atteste, bien sûr, qu’elle n’a nullement basculé vers le pire, mais aussi qu’elle n’entend pas renoncer à une existence nationale autant que démocratique. Le peuple palestinien, pour sa part, confirme toutes les leçons des colonisations du passé : en dépit des coups terribles qu’il a reçus, sa résistance sans cesse renaissante manifeste qu’il ne renoncera jamais à son indépendance. À la violence sans fin que générerait l’annexion officialisée de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, entraînant les deux peuples dans une nouvelle trappe sanglante, l’issue ne peut être que le partage de la terre de Palestine comme de ses richesses, et la négociation sur la base des résolutions des Nations unies.

Je regrette, pour cette raison, la discrétion, pour ne pas dire les hésitations, des forces qui se battent, en France et dans le monde, en faveur des droits des Palestiniens. Quelques limites que l’on discerne dans le soulèvement démocratique israélien, rien ne saurait justifier que l’on ne se place pas résolument à son côté. Ne serait-ce que pour forcer Monsieur Netanyahou et sa clique malfaisante à faire retraite. Pour aider aussi à des convergences nouvelles avec les secteurs de l’opinion mondiale qui, prenant conscience de l’authentique tragédie à laquelle peut mener une dérive déjà ancienne en Israël, se mobilisent actuellement pour y défendre la démocratie. Et pour exiger de notre propre gouvernement — qui fut le premier, rappelons-le, à inviter le représentant du nouveau pouvoir d’extrême droite après son succès électoral — qu’il condamne le coup de force à l’oeuvre et qu’il intervienne, auprès de la communauté internationale autant que de l’Union européenne afin que des sanctions fussent prises contre le gouvernement de la haine et de la honte en Israël.

27 juillet 2023


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