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Gratuité des musées : quel bilan ?
Par Bernard Hasquenoph

Lors de ses voeux au monde de la Culture, le Président de la République a évoqué la gratuité des musées et monuments qu’il a instaurée pour les jeunes et les enseignants en 2009, réussissant à en dévaloriser le principe tout en en déformant les effets. Au bout de presque 3 ans, quel bilan peut-on en tirer ?

"Est-ce que l’on respecte ce qui est gratuit ? Non !" La phrase cinglante a été prononcée avec force par Nicolas Sarkozy lors de ses voeux 2012 au monde de la Culture, le 24 janvier dernier depuis Marseille. Le même qui, sous son mandat présidentiel, a instauré la gratuité d’accès aux collections permanentes des musées et monuments nationaux pour les jeunes et les enseignants. Peut-on se livrer à contorsion plus acrobatique ? Le plus délirant, c’est qu’il souscrit à cette approche dépréciative de la gratuité, précisément au moment où, dans son discours, il évoque la disposition, alors qu’elle est à l’exact opposé de sa philosophie (voir extraits du discours à la fin de l’article).

La gratuité, symbole d’irrespect ? Pour répondre à cet argument basique qu’on trouve généralement chez ses opposants idéologiques, il suffit de citer Claude Fourteau, ex-directrice adjointe du service culturel du Musée du Louvre chargée des publics de 1994 à 2004. Celle-ci a particulièrement étudié la question, notamment lors de l’instauration des dimanches gratuits une fois par mois dans les musées nationaux dont le Louvre a été l’expérimentateur :
"Ainsi, à ceux qui prennent pour argument que la gratuité dévalorise, les visiteurs du dimanche répondent que l’ordre marchand ne s’applique pas également à toutes les formes de l’activité humaine. La gratuité, entendue ici comme signe, relève d’un autre ordre, celui du sacré (...). La gratuité n’est pas dans ce contexte, le prix zéro, c’est pourquoi elle ne relève plus des politiques tarifaires. Elle désigne au contraire ce qui n’a pas de prix. La gratuité est comparable à La Joconde, dont la valeur a sublimé depuis longtemps l’idée de valeur marchande : elle exprime la suspension d’un ordre ordinaire." Et de mettre en exergue le slogan de la campagne d’affichage du Louvre dans le métro pour informer de la nouvelle disposition : "Le premier dimanche de chaque mois, au musée du Louvre, ce qui n’a pas de prix est gratuit" [1].

En même temps, comment s’étonner de cette critique de la gratuité de la part d’un homme qui n’appréhende l’art que par sa valeur marchande, comme le notait Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde, sur son blog en octobre dernier, dans son récit de l’inauguration du Centre Pompidou mobile à Chaumont ? Devant les oeuvres exposées, la question récurrente du président était : "Combien ça coûte ?". Cette approche de la culture ramenée systématiquement à l’argent chez Sarkozy est rapportée également, à travers plusieurs anecdotes, dans le pamphlet récent de Frédéric Martel [2].

Si le président est capable d’asséner une réflexion anti-gratuité avec assurance, il est capable aussi, dans la seconde qui suit, de faire l’apologie de celles, catégorielles, qu’il a personnellement imposées pour les collections permanentes des musées et monuments nationaux en avril 2009, contre l’avis même de leurs grands patrons qui, farouchement hostiles au principe, ont ensuite, applaudi à l’initiative en bons courtisans. Et, comme il l’avait fait lors de l’annonce de sa décision à Nîmes, il continue aujourd’hui d’entretenir volontairement la confusion sur l’intérêt de la gratuité jeunes. Son argument est le suivant : "Un jeune qui se sera rendu jeune dans un musée (...) reproduira toute sa vie cette pratique culturelle qu’il aura acquis". Or, cette affirmation n’est en réalité valable que pour les enfants et en partie pour les adolescents mais pas vraiment pour les adultes que sont déjà les 18-25 ans aux choix culturels déjà affirmés. On le sait, les jeunes vont peu au musée. La faute à qui ? A l’Éducation nationale, aux familles, aux musées eux-mêmes ? Vaste débat.

Toujours est-il que l’enquête 2008 sur les pratiques culturelles des Français a montré que si 83 % des 20-24 ans déclarent avoir visité au moins une fois dans leur vie un musée (on imagine en grande partie avec l’école), ils ne sont plus que 34 % à l’avoir fait dans les douze derniers mois et plus ils sont diplômés, plus ils y sont allés [3]. Comme cela était donc prévisible, compte tenu également des résultats de l’expérimentation de la gratuité de 2008 qui allait dans le même sens, cela se vérifie aujourd’hui puisque, selon une étude menée par le ministère de la Culture après son instauration, la gratuité des 18-25 ans bénéficie pour l’instant essentiellement aux étudiants qui constituent, en France, seulement 36 % de cette catégorie d’âges, sans oublier que la disposition concerne les jeunes résidents dans toute l’Union européenne [4].

On ne peut pas parler d’échec car c’est un début et que l’on part de loin, et les jeunes qui en profitent sont fortement mobilisés par la gratuité, mais on ne peut pas non plus parler de succès en terme de diversification des publics comme le laisse entendre le président car force est de reconnaître qu’elle touche, pour l’instant, la frange des jeunes la plus favorisée culturellement et la plus aisée [5]. Aussi, on se demande bien d’où l’Elysée peut sortir l’information comme quoi "les jeunes issus des quartiers populaires ont été les premiers à bénéficier du dispositif" comme il est écrit sur son site, ce que dément l’étude commandée par la Rue de Valois qui montre qu’au contraire ils sont très majoritairement issus des classes moyennes (45%) et de la classe supérieure (30%) [6]. Pour attirer ceux d’entre eux les plus éloignés de la culture qu’il faudrait dire classique ou institutionnelle - de loin les plus nombreux -, bien des choses serait à entreprendre. Même si les initiatives existent - mais sont-elles assez soutenues ?-, les musées préfèrent souvent cibler la population étudiante, par facilité - on leur demande juste d’augmenter en nombre la part des jeunes -, et peut-être aussi par conformisme intellectuel.

UN IMPACT DIFFICILEMENT ÉVALUABLE

Dédaignant ce terrain-là, pourtant au coeur d’une réelle politique de démocratisation culturelle, le président préfère parler chiffre et quantité, domaine où il est plus à l’aise. Et là encore, c’est pour faire illusion. Il affirme : "Je faisais le bilan avec le ministre sur les 18 premiers mois de gratuité pour les jeunes. Le nombre de visites imputables à cette mesure est de près de 3 millions de jeunes de 18 à 25 ans dans les musées, qui ne seraient pas venus sans cette mesure. Et, tenez-vous bien, 500 000 enseignants. ". Si ces chiffres sont certainement exacts, ils ne constituent en rien la preuve de l’impact de la gratuité. Ils indiquent juste le nombre de visiteurs de ces deux catégories ayant visité un musée ou un monument national durant la période. Le président fait comme si, avant avril 2009, aucun jeune ni enseignant ne fréquentait les musées, ce qui est totalement absurde. Plus fort encore, le site Internet de l’Elysée présente ces visiteurs - les ramenant à 2,7 millions de jeunes et 500 000 enseignants -, comme étant "supplémentaires". A qui ? Il n’y en a pas eu d’autres !

Pour mesurer l’impact de la gratuité quantitativement, il aurait fallu pouvoir comparer le nombre de ces catégories de visiteurs avant et après son instauration. Malheureusement, c’est impossible car comme l’a révélé la Cour des comptes dans un rapport sur les musées paru en mars 2011, "les chiffres de référence (se sont avérés) rétrospectivement faux, et de beaucoup" [7]. Les musées, aussi grands soient-ils et disposant pour certains d’observatoires des publics, n’avaient aucune idée précise à ce sujet, ce qui laisse songeur sur la connaissance de leurs visiteurs et, une fois de plus, sur l’exactitude de leur chiffrage. Les évaluations en quantité du public jeunes de 2008 demandées par l’Etat aux établissements pour compenser leur manque à gagner, se sont révélées tellement fantaisistes qu’elles étaient même supérieures à son comptage précis en 2009 après instauration de la gratuité contre délivrance de contremarques.... de plus de 57 % [8] ! Ce qui aurait signifié que la gratuité avait fait fuir les jeunes, un comble. Ces évaluations étaient à l’évidence bidons, par méconnaissance ou tricherie, c’est clairement l’une ou l’autre de ces raisons. On ne reviendra pas sur la surcompensation financière que ces erreurs ont entraîné comme s’en émeut la Cour des comptes.
Le ministère de la Culture ne dispose donc de chiffres fiables qu’après la mise en oeuvre de la gratuité, les seuls mesures d’évaluation de son efficacité se résumant à l’évolution postérieure à avril 2009 des publics concernés. Dans sa réponse au rapport de la Cour des comptes, le ministère faisait état, la première année, d’une réelle augmentation de la fréquentation des jeunes dans les musées qu’on ne peut cependant pas traduire en pourcentage puisqu’il manque le premier trimestre 2009. Cependant les 18-25 ans sont passés de 1,3 million en 2009 à 2,1 millions en 2010. Ce qui, fondu dans la fréquentation totale elle-même en augmentation, constitue une maigre avancée (de 7,3% à 9,6%) [9]. Est-ce l’effet de la gratuité ou s’agit-il là d’une évolution normale puisqu’on ignore la tendance antérieure ? Mais attention, il ne s’agit là que des musées car si l’on ajoute, pour la même période, la fréquentation des monuments et quelques autres établissements concernés, l’avancée s’amenuise : en volume (2,58 millions de jeunes en 2009, 3,10 en 2010) et en proportion (de 7,1 à 8,6%) [10].

Au dire du ministère de la Culture, la tendance serait à un plus fort accroissement puisqu’entre avril 2009 et mars 2011 "le taux de présence des jeunes en visite dans les collections permanentes des musées nationaux aura pratiquement doublé en Ile-de-France (10,7% au lieu de 5,5%), et plus que doublé dans les autres régions (5,3% au lieu de 2,2 %)" [11]. Mais, là encore, il ne s’agit que des musées et une question tabou demeure, celle de connaître, parmi ces jeunes visiteurs, la part de ceux qui fréquentent assidûment les établissements grâce à la gratuité, ce qui, s’ils étaient nombreux, montrerait que la mesure répond à un réel besoin pour une catégorie restreinte d’entre eux mais en diminue la portée pour le plus grand nombre. Et l’on peut douter du suivi à venir puisque des établissements ont déjà cessé de délivrer des contremarques aux caisses à ces publics, ce qui alourdit les conditions d’accueil. C’est le cas au Château de Versailles où jeunes et enseignants ne sont déjà plus comptabilisés.

L’INCULTURE DU CHIFFRE

Toujours est-il que ces avancées ne sont pas suffisantes aux yeux de l’Etat sarkozien qui avait fixé au ministère de la Culture l’objectif de dépasser dès 2010 les 11% de 18-25 ans dans la fréquentation totale des musées et monuments. L’objectif est toujours le même pour 2013. C’est comme ça que l’Etat conçoit la diversification des publics. Peu importe le profil sociologique de ces jeunes, les étudiants font l’affaire. Dommage qu’on ne puisse suivre l’évolution de leur composition dont un rééquilibrage vers les moins favorisés culturellement est pourtant essentiel, ce qui ne peut être qu’un processus lent, à soutenir et à accompagner par des initiatives ciblées. Et en fait, peu importe aussi leur évolution quantitative, seul compte leur pourcentage en proportion, ce qui aurait un intérêt, si la quantité du public des plus de 25 ans et des enfants n’évoluaient pas eux-mêmes. Mais dans la mesure où ceux-ci fluctuent, et selon les données du ministère de la Culture augmentent même ces dernières années, le volume des jeunes peut lui aussi augmenter tout en restant stable en proportion. En théorie, on peut même imaginer qu’il puisse diminuer en volume mais augmenter en proportion dans le cas où le volume adultes et enfants baisserait plus fortement. Cet objectif n’a donc au final pas grand sens.

Cette culture du chiffre absurde et cette logique du résultat, on la retrouve dans les projets et rapports annuels de performances (PAP / RAP) que les ministères doivent présenter chaque année au Parlement avant le vote de la loi de finances qui définit le budget de l’Etat. Ceci dans le cadre de la réforme budgétaire de l’Etat (LOLF) applicable à toute l’administration depuis 2006.

Du côté enseignants, d’après le ministère de la Culture, l’impact de la gratuité semble moins significatif en nombre avec une augmentation de la fréquentation de 9% en 2010 [12]. Quant au ministère de l’Éducation, il annonce une progression de 30% entre 2009 et 2011 [13]. La marge de progression est de toutes façons plus limitée que pour les jeunes, la gratuité enseignants ne concernant qu’environ 900 000 personnes [14]. Mais on retrouve la même impossibilité qu’avec les jeunes de comparer la situation avec celle d’avant gratuité puisque les estimations ont été surestimées par les musées comme le rapporte la Cour des comptes, les qualifiant diplomatiquement de "peu sérieuses" [15]. A noter également que cette gratuité catégorielle instaurée par Nicolas Sarkozy n’était pas vraiment une révolution puisqu’elle existait partout avant 2004 avant que certains grands établissements y renoncent, comme le Louvre, dans l’indifférence à l’époque des ministères de la Culture et de l’Éducation malgré de fortes protestations. Mais elle était encore appliquée dans la majorité de la trentaine des musées nationaux dépendant du ministère de la Culture à l’exception de quelques uns [16]. Idem dans les monuments nationaux.
Si, en 2009, la gratuité a été rétablie partout pour les enseignants du public et du privé relevant du ministère de l’Éducation, ce qui nous semble une évidence, il faut rappeler qu’en ont été exclus tous les autres rattachés à d’autres ministères. Sans doute ces derniers ne sont-ils pas jugés dignes d’être des transmetteurs de culture, comme l’indique la présentation du Pass Éducation distribué aux premiers. Une véritable anormalité quand cela pénalise notamment les professeurs des lycées agricoles en contact avec des jeunes à priori éloignés de l’univers des musées ou les CAPEJS exerçant auprès des enfants sourds dépendant du ministère de la Santé. Démocratisation culturelle disiez-vous ?
Enfin, il faut avoir conscience que ces dispositions restent fragiles et qu’elles ne sont en rien acquises. La gratuité jeunes n’a pas été inscrite dans la loi comme c’est le cas pour celle bénéficiant aux moins de 18 ans qui l’est dans le Code du patrimoine (art. R411-2). Quant aux enseignants, on a découvert fin 2011 qu’elle n’était en rien une diposition pérenne puisqu’elle a été renouvelée pour trois ans, jusqu’en 2015. Après...

Texte publié sur le site Louvre pour tous

Extrait de Nicolas Sarkozy du discours au monde de la Culture. 24 janvier 2012, Marseille :

"Je sais que la gratuité des musées et monuments de l’État pour les jeunes de 18 à 25 ans et pour les enseignants a fait polémique. Je le sais. Et d’ailleurs, il n’y avait pas que des arguments absurdes. Est-ce que l’on respecte ce qui est gratuit ? Non ! Mais la préoccupation des hommes et des femmes de culture que vous êtes, la priorité, devrait être le public de demain. Je faisais le bilan avec le ministre sur les 18 premiers mois de gratuité pour les jeunes. Le nombre de visites imputables à cette mesure est de près de 3 millions de jeunes de 18 à 25 ans dans les musées, qui ne seraient pas venus sans cette mesure. Et, tenez-vous bien, 500 000 enseignants. Cette gratuité n’enlève aucune recette au musée, elle élargit votre public.
De la même façon que le cinéma à la maison n’a pas tué les salles, de la même façon Ciné-lycée n’enlève pas des clients aux salles. C’est la question essentielle. Plus on va jeune dans un lieu de culture, plus on aura envie d’y retourner sa vie durant. C’est la clef et si on ne comprend pas ça, on n’a aucune ambition pour la politique culturelle de son pays. Et si les jeunes vont plus au musée par ce qu’on leur garantit la gratuité entre 18 et 25 ans, tant mieux ! Et si les enseignants sont encouragés par la gratuité, pourquoi se gêner ? Ce qui compte, c’est qu’un jeune qui se sera rendu jeune dans un musée, dans une salle de concert, à l’opéra, au cinéma, reproduira toute sa vie cette pratique culturelle qu’il aura acquise."

A signaler sur la question de la gratuité, un rapport parlementaire évoqué dans un article du Journal des arts.

Notes :

[1Les Institutions culturelles au plus près du public de Claude Fourteau (dir.), éd. La documentation Française, 2002, 280p., 20€.

[2J’aime pas le Sarkozysme culturel de Frédéric Martel, éd. Flammarion, 2012, 240p., 14€.

[3Chiffres-clés 2011 Ministère de la Culture.

[4On estime à environ 10 % la proportion des 18-25 ans sur les 64,3 millions de français recensés en 2009, soit 6,4 millions de jeunes. Le nombre d’étudiants est lui de 2,3 millions (Chiffres INSEE) / Suite à l’instauration de la gratuité pour les jeunes et les enseignants, le ministère de la Culture a mené dont les résultats ont été publiés partiellement dans la revue du CNRS Hermès. Quelques conclusions : deux tiers des visiteurs des musées et monuments nationaux de 18-25 ans sont des étudiants pour 7% en stage ou apprentissage, 7% au chômage et près de 19% d’actifs. On ignore la répartition entre jeunes français et étrangers (Sources : Enquête "Les 18-25 ans et la gratuité - 2009" par Jacqueline Eidelman / Résultats publiés dans : Sociologie de la démocratisation des musées par Jacqueline Eidelman et Anne Jonchery in HERMÈS n° 61 - Les musées au prisme de la communication par Paul Rasse, Yves Girault, Monique Veaute, Collectif, CNRS éd., 2011).

[5Les 18-25 ans "pensent que la gratuité constitue un "coup de pouce" ou un "plus" à leurs pratiques culturelles (85%), voire qu’elle est "normale" (14%). Moins d’1 % la jugent sans importance" (Source : revue Hermès, Ibid) / "L’origine sociale des étudiants français évolue très peu d’une année sur l’autre. Les étudiants des catégories sociales les plus favorisées continuent à être fortement surreprésentés par rapport aux jeunes de catégories sociales plus modestes : toutes formations confondues, 30,5 % des étudiants ont des parents cadres supérieurs ou exerçant une profession libérale tandis que 11,1 % sont enfants d’ouvriers" ("Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche", ministère de l’Éducation, 2011).

[6Revue Hermès, Ibid.

[7"Les musées nationaux après une décennie de transformation (2000-2010)" rapport public thématique de la Cour des comptes, p.174

[81 978 362 jeunes de 18-25 ans (UE) estimés sur les 9 derniers mois de 2008 / 1 256 340 jeunes de 18-25 ans (UE) mesurés sur les 9 derniers mois de 2009 (la gratuité étant entrée en vigueur en avril), Rapport Cour des comptes, p.172.

[9 "Leur contribution à la fréquentation des collections permanentes est passée de 7,3% en 2009 à 9,6% en 2010. En décembre 2010, ce taux a dépassé 10 %." Rapport Cour des comptes, p.231.

[10Données extraites du rapport annuel de performance (PAP) de la mission Culture 2012, p.42 : 36,28 millions de visiteurs pour 7,13 % jeunes 18-25 ans Union européenne en 2009 / 36,07 millions de visiteurs pour 8,61 % jeunes 18-25 ans Union européenne en 2010 / A noter cependant que le périmètre de la fréquentation globale est légèrement plus étendu que le périmètre Jeunes ( !) : musées nationaux, monuments nationaux (CMN), Domaine national de Chambord, Cité de l’Architecture et du Patrimoine + pour la fréquentation globale : Archives nationales (Paris et régions).

[11Projet de loi de finances pour 2012 : Culture / Rapport général n° 107 (2011-2012) de MM.Yann Gaillard et Aymeri de Montesquiou, fait au nom de la commission des finances, déposé le 17 novembre 2011, p.32.

[12Rapport Cour des comptes, p.231.

[13Nous avons demandé au ministère de l’Education de quelle étude était extrait ce pourcentage. Nous attendons la réponse que nous publierons ici.

[14789 800 enseignants du secteur public et 138 600 du secteur privé (chiffres 2011 du ministère de l’Éducation).

[15Exemples : au Louvre, 3,5% taux estimé des enseignants pour 0,5% constaté en 2009 ; à Versailles, 3,6% taux estimé des enseignants pour 0,7% constaté en 2009, Rapport Cour des comptes, p.179 & 180.

[16Le Château de Versailles, le Centre Pompidou, le musée Guimet, et musée Gustave Moreau accordaient avant 2009 aux enseignants un tarif réduit ; le musée du Louvre une gratuité conditionnelle.


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